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Glossaire de termes géomatiques

por Editeur général Última modificación 17/11/2009 22:19

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Ce glossaire est issu du travail de thèse de S. Genevois (2008). Quand la géomatique rentre en classe. Usages cartographiques et nouvelle éducation géographique dans l'enseignement secondaire. Thèse de doctorat, Université de Saint-Etienne, UMR 5600 (téléchargeable sur TEL). Ce glossaire ne prétend pas à l’exhaustivité. Il s'agit de fournir des définitions simples et compréhensibles pour des enseignants et des formateurs, pour des non géographes ou des non spécialistes de la géomatique.

Pour élaborer ce glossaire, nous nous sommes appuyés principalement sur les sources suivantes :

· Bergeron, M. (1992), Vocabulaire de la géomatique : terminologie technique et industrielle, Les Publications du Québec

· Chrisman, N. (1997). Exploring geographic information, New York, John Wiley & Sons systems (glossaire en ligne)

· Clarke, K. C. (2002). Getting Started with GIS, University of California, Santa Barbara, Prentice Hall

· Demeers, M. (2000). Fundamentals of Geographic Information Systems, New Mexico State University, John Wiley and Sons

· Dumolard, P et alii (2001). L’outil informatique en géographie. (manuel en ligne)

· Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune du Québec, Vocabulaire de la géomatique

· Site de Murilo Cardoso de Castro, Glossaire de géographie et géomatique

· Sommer, S., Wade, T. (2006). A to Z GIS : an Illustrated Dictionary of Geographic Information Systems, ESRI Press.


  • affichage cartographique : procĂ©dĂ© qui permet de faire apparaĂ®tre une carte ou une image sur un Ă©cran d'ordinateur. L’affichage, qui est un procĂ©dĂ© technique d’affichage graphique (du cĂ´tĂ© informatique), est souvent confondu avec la visualisation qui relève d’un mode de perception par l’œil (du cĂ´tĂ© utilisateur).

  • analyse spatiale : terme polysĂ©mique qui dĂ©signe au dĂ©part un ensemble d’opĂ©rations prenant en compte la rĂ©partition spatiale des objets gĂ©ographiques et qui dĂ©bouche sur des mĂ©thodes d’explication formalisĂ©es des structures et des dynamiques spatiales, Ă  partir de leur localisation gĂ©ographique. Le but gĂ©nĂ©ral de l'analyse spatiale est de dĂ©celer en quoi la localisation apporte un Ă©lĂ©ment utile pour la connaissance des objets gĂ©ographiques. L’analyse spatiale est Ă  la base des SIG, car elle seule permet de croiser des donnĂ©es graphiques et alphanumĂ©riques, contenues dans la base de donnĂ©es (par exemple : quelles sont les zones d’habitat rĂ©sidentiel situĂ©es Ă  moins de 200 mètres d’une autoroute ?). Les fonctions d'analyse spatiale fournies par les SIG sont principalement l’inclusion, l’intersection de surfaces, le calcul de distances et de surfaces, la crĂ©ation de zone tampon. L’analyse spatiale peut revĂŞtir diffĂ©rentes formes : modĂ©lisation graphique, approches systĂ©miques formalisĂ©es mathĂ©matiquement dans des modèles ou rĂ©duites Ă  de simples relations, statistiques spatiales (forme la plus courante qui montre que l’analyse quantitative n’est pas complètement disjointe de l’analyse spatiale). L’analyse spatiale des risques est l’un des domaines d’application des SIG, qui permettent d’établir des cartes d’exposition aux risques, des cartes de vulnĂ©rabilitĂ©, de probabilitĂ© ou d’intensitĂ© du risque, utiles pour la prĂ©vision, la gestion et la prĂ©vention.

  • attribut : valeur qui renseigne sur une entitĂ© (objet gĂ©ographique) ou une relation (entre deux objets). Chaque attribut correspond Ă  un champ dans la base de donnĂ©es (ou table). Les attributs concernent en gĂ©nĂ©ral le nom de l’entitĂ©, son code, ses coordonnĂ©es gĂ©ographiques, sa surface, ses caractĂ©ristiques. Un SIG stocke les attributs dans des bases de donnĂ©es et les lie aux objets gĂ©ographiques sur la carte.


  • base de donnĂ©es : ensemble structurĂ© de donnĂ©es, qui permet de gĂ©rer le stockage et l'accès aux donnĂ©es gĂ©ographiques. Les donnĂ©es sont stockĂ©es dans des tables sous forme de lignes et de colonnes, oĂą chaque ligne correspond Ă  une seule entitĂ©. L'interrogation de donnĂ©es se fait au moyen de croisements et de requĂŞtes sur leurs attributs.


  • carte : reprĂ©sentation de la Terre ou d'une portion de l'espace terrestre, quel qu'en soit le support matĂ©riel. Une carte est un modèle rĂ©duit, elle a donc une Ă©chelle. Elle repose sur un système de transposition analogique par rapport Ă  l'espace-rĂ©fĂ©rent. Elle comporte des symboles en lĂ©gende. Elle est censĂ©e respecter les règles de la sĂ©miologie graphique. On distingue des cartes topographiques, des cartes thĂ©matiques, des cartes rĂ©gionales, des cartes-modèles, des cartes par anamorphoses...


  • cartographie interactive sur Internet (en anglais webmapping) : ensemble de techniques permettant de consulter, Ă©diter, traiter, tĂ©lĂ©charger des cartes et des donnĂ©es numĂ©riques sur Internet. Cela va de simples sites de consultation (du type atlas en ligne) Ă  des serveurs d’applications cartographiques, en passant par des serveurs de donnĂ©es (du type fournisseurs de donnĂ©es) et des SIG en ligne. L’essor rapide des technologies de type web 2.0 permet de dĂ©porter les outils et les ressources gĂ©omatiques, de faciliter l’accès et le partage de l’information gĂ©ographique. Les globes virtuels constituent un exemple typique de cette nouvelle cartographie sur Internet.


  • cartographie numĂ©rique : dĂ©signe au sens large tous les types de techniques cartographiques utilisant un système de traitement automatique de l'information, comportant un ordinateur et gĂ©nĂ©ralement des pĂ©riphĂ©riques spĂ©cialisĂ©s. Elle comprend les outils de cartographie thĂ©matique, mais aussi les cartes numĂ©riques sur Internet ou sur CD-ROM…

  • cartographie thĂ©matique : forme de cartographie sur ordinateur utilisant des informations quantitatives (statistiques) ou qualitatives, stockĂ©es dans des bases de donnĂ©es et permettant de rĂ©aliser rapidement (d’oĂą le terme de cartographie automatique) des documents cartographiques en choisissant la discrĂ©tisation et la symbolisation. Les SIG comportent Ă  la fois des fonctions d’analyse thĂ©matique et des fonctions d’analyse spatiale.

  • classe : groupe ou catĂ©gorie de valeurs attributaires. La dĂ©termination de classes est Ă  la base de la discrĂ©tisation et dĂ©termine en grande partie la lĂ©gende en cartographie thĂ©matique.

  • coordonnĂ©es gĂ©ographiques : les coordonnĂ©es gĂ©ographiques x et y correspondent Ă  la latitude et Ă  la longitude d’un objet gĂ©ographique et servent Ă  la gĂ©olocalisation et au gĂ©orĂ©fĂ©rencement sur une carte.


  • couches : ensemble de donnĂ©es organisĂ©es sous forme de plan d'information et regroupĂ©es par thèmes ou Ă©lĂ©ments gĂ©ographiques de mĂŞme type (routes, parcelles, communes, …)


  • couverture : pour une zone dĂ©terminĂ©e, ensemble des donnĂ©es saisies afin d’en obtenir une reprĂ©sentation. Par exemple, la BD carto de l’IGN offre une couverture de l’ensemble du territoire français.


  • croisement spatial : processus qui consiste Ă  croiser des couches (thèmes) de donnĂ©es gĂ©ographiques occupant le mĂŞme espace dans le but d'Ă©tudier les relations qui existent entre ces donnĂ©es. On distingue les croisements « verticaux » (du type superposition) et les croisements horizontaux (du type zone tampon).


  • discrĂ©tisation : manière de fixer des seuils et de dĂ©terminer des classes dans des sĂ©ries statistiques, afin de faire apparaĂ®tre des typologies ou des classements en lĂ©gende.



  • donnĂ©es gĂ©ographiques : informations renseignant sur les objets observĂ©s Ă  la surface de la Terre, comprenant leur position gĂ©ographique (coordonnĂ©es), leurs formes (donnĂ©es gĂ©omĂ©triques), leurs caractĂ©ristiques (attributs, et leur description (mĂ©tadonnĂ©es). MĂŞme si elle est souvent Ă©laborĂ©e et mise en forme, la donnĂ©e est descriptive alors que l’information gĂ©ographique relève dĂ©jĂ  du choix et de l’interprĂ©tation par son utilisateur.


  • Ă©chelle cartographique : rapport entre la distance mesurĂ©e sur la carte et la distance rĂ©elle mesurĂ©e sur l'espace terrestre. Sur un Ă©cran d’ordinateur, l’échelle est souvent confondue avec le zoom qui sert Ă  agrandir ou rĂ©duire l’image cartographique. Le niveau de prĂ©cision d’une carte (mĂŞme numĂ©rique) n’est pas donnĂ© seulement par le fait de rapprocher le regard, mais par le niveau d’échelle auquel ont Ă©tĂ© cartographiĂ©es les donnĂ©es et par le degrĂ© de rĂ©solution de l’image.

  • Ă©chelle gĂ©ographique : Ă  ne pas confondre avec l'Ă©chelle cartographique qui est un simple rapport de rĂ©duction. L'Ă©chelle gĂ©ographique repose sur l'idĂ©e qu'en changeant de niveau d'analyse on change de point de vue, la taille ayant un effet sur le contenu (ce qui n'est pas toujours le cas).

  • entitĂ© gĂ©ographique : phĂ©nomène repĂ©rable au sol, par l’intermĂ©diaire des sens ou sans eux, et pouvant ĂŞtre reprĂ©sentĂ© sur une carte. L’entitĂ© gĂ©ographique est au stade de notion, alors que l’objet gĂ©ographique en est sa reprĂ©sentation.

  • fouille de donnĂ©es (en anglais data mining) : consiste Ă  extraire des informations ou des connaissances originales, auparavant inconnues, potentiellement utiles, Ă  partir de gros volumes de donnĂ©es stockĂ©s dans les SIG. Cette fouille de donnĂ©es peut ĂŞtre visuelle (visual data mining) et faire appel Ă©galement Ă  l’analyse spatiale.


  • gĂ©ocodage : traitement qui consiste Ă  attribuer des coordonnĂ©es x et y Ă  des donnĂ©es, qui ne sont pas au dĂ©part dans un format spatial (par exemple le gĂ©ocodage d’adresses postales).

  • gĂ©olocalisation : processus qui consiste Ă  localiser de manière qualitative un lieu (par exemple par le nom ou par l’adresse), sans forcĂ©ment avoir recours au gĂ©orĂ©fĂ©rencement. Avec les satellites ou les bornes radios terrestres, la plupart des outils de gĂ©olocalisation ont recours aujourd’hui Ă  un système de rĂ©fĂ©rence spatial prĂ©cis.

  • gĂ©omatique : terme apparu au Canada dans les annĂ©es 1960, afin de dĂ©signer l’utilisation des technologies numĂ©riques pour acquĂ©rir, traiter, visualiser et communiquer l’information gĂ©ographique. Assez proche des mĂ©tiers de la cartographie et des sciences d’observation de la Terre, la gĂ©omatique tend aujourd’hui Ă  s’ouvrir aux sciences humaines et sociales. Elle dĂ©bouche sur un grand nombre d’applications, qui dĂ©passent le champ de la gĂ©ographie, dans le domaine de l’amĂ©nagement, de l’urbanisme, du gĂ©omarketing, de l’histoire, de l’archĂ©ologie… La gĂ©omatique comprend une panoplie d’outils, dont les Systèmes d’Information GĂ©ographique (SIG), mais Ă©galement les bases de donnĂ©es Ă  rĂ©fĂ©rences spatiales, les systèmes de tĂ©lĂ©dĂ©tection et de modĂ©lisation numĂ©rique, les outils de localisation et de navigation en deux ou trois dimensions (cartographie sur Internet, les environnements virtuels (globes virtuels…. L´outil central et fĂ©dĂ©rateur de la gĂ©omatique est le Système d’Information GĂ©ographique (SIG). Dans la mesure oĂą la gĂ©omatique dĂ©signe plus globalement l’association de la gĂ©ographie et de l’informatique, on peut Ă©galement y inclure les outils de cartographie numĂ©rique. Pour certains auteurs, l’association elle seule de la gĂ©ographie et de l’informatique n’est pas suffisante pour dĂ©finir la gĂ©omatique, c’est l’association pour une finalitĂ© et avec des mĂ©thodes dans un projet qui fonde la problĂ©matique.

  • gĂ©orĂ©fĂ©rencement : processus qui consiste Ă  Ă©tablir les coordonnĂ©es gĂ©ographiques x et y, c'est-Ă -dire la position exacte en latitude et en longitude d’un objet gĂ©ographique sur une carte, en fonction d’un système de rĂ©fĂ©rence spatial. Le gĂ©orĂ©fĂ©rencement est indispensable pour caler des couches d’information ou pour superposer de nouvelles donnĂ©es.

  • gĂ©ovisualisation : terme polysĂ©mique dĂ©signant au dĂ©part la visualisation de donnĂ©es gĂ©ospatiales. La gĂ©ovisualisation dĂ©signe par extension toutes les formes d’exploration et d’expĂ©riences visuelles rendues possibles par les outils gĂ©omatiques, en rendant par exemple visible ce qui ne l’est pas ou en explorant le rĂ©el sous diffĂ©rents angles (par exemple avec les progrès de l’imagerie numĂ©rique et la visualisation de donnĂ©es scientifiques). Pour certains auteurs, la gĂ©ovisualisation renvoie Ă  des formes de traitement de l’information gĂ©ographique et interroge globalement la manière de construire des connaissances Ă  partir de donnĂ©es gĂ©ospatiales.

  • globes virtuels : ces nouveaux outils de cartographie interactive sur Internet se prĂ©sentent sous la forme de globes en trois dimensions permettant de naviguer dans des cartes et des images Ă  très haute rĂ©solution. Ils rĂ©sultent de la convergence entre plusieurs phĂ©nomènes : l'essor des moteurs de recherche qui permettent de localiser l'information, les progrès de la tĂ©lĂ©dĂ©tection qui permettent une couverture en images numĂ©riques de l'ensemble de la Terre, la volontĂ© de rendre l'information gĂ©ographique disponible pour le citoyen, le dĂ©veloppement de nouvelles technologies cartographiques sur Internet, l'explosion des services liĂ©s Ă  la gĂ©olocalisation... Comme les SIG, les globes virtuels superposent des couches d’information gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©es et permettent de varier les Ă©chelles d’analyse. Mais ils constituent essentiellement des outils de gĂ©ovisualisation, permettant peu de traitement thĂ©matique ou d’analyse spatiale.

  • GPS (Global Positioning System) : système permettant de dĂ©terminer la position de points Ă  partir de l’observation des signaux radio Ă©mis par des satellites. Les appareils de rĂ©ception GPS donnent les coordonnĂ©es gĂ©ographiques et l’altitude d’un point, mais peuvent comporter aussi des fonctions de calcul d’itinĂ©raire et de repĂ©rage cartographique. Ils sont utilisĂ©s dans les nombreux domaines d’activitĂ©s ayant recours Ă  la gĂ©olocalisation et Ă  la navigation.

  • image aĂ©rienne : image issue de donnĂ©es enregistrĂ©es par photographie aĂ©rienne et permettant une lecture directe des informations (contrairement Ă  l’image-satellite). L’image aĂ©rienne est intĂ©grĂ©e dans un SIG sous la forme d’orthophotographie.

  • image-satellite (ou image satellitale) : image issue de donnĂ©es numĂ©riques enregistrĂ©es par des capteurs Ă  bord d’un satellite. Il ne s’agit pas de photographies mais d’images en compositions colorĂ©es prises par des capteurs, avec diffĂ©rentes longueurs d’ondes radiomĂ©triques. Les images satellitales nĂ©cessitent des outils de traitements pour ĂŞtre lues et interprĂ©tĂ©es correctement (traitements numĂ©riques, photo-interprĂ©tation). L’usage des moyens de tĂ©lĂ©dĂ©tection suppose d’en connaĂ®tre les moyens de production et ne dispense pas de recourir en parallèle Ă  d’autres images plus traditionnelles.

  • information gĂ©ographique : information dĂ©duite Ă  partir de donnĂ©es Ă  rĂ©fĂ©rence spatiale. L’information relève de la signification attribuĂ©e Ă  des donnĂ©es, dans un contexte prĂ©cis et en fonction du cadre de rĂ©fĂ©rence utilisĂ©.


  • interface graphique : mode d'affichage Ă  l'Ă©cran permettant Ă  l'utilisateur de visualiser des informations Ă  l'aide de fenĂŞtres.

  • jeu de donnĂ©es : sĂ©rie de donnĂ©es sous forme de fichiers informatiques regroupĂ©s, afin d’en faciliter la diffusion et la consultation.

  • KML / KMZ (Keyhole Markup Language / Zipped) : format de fichier pour la modĂ©lisation et le stockage de caractĂ©ristiques gĂ©ographiques (points, lignes, images, polygones) pour l'affichage dans Google Earth, dans Google Maps et dans d'autres applications. L'intĂ©rĂŞt de ce format interopĂ©rable est de permettre de partager des lieux et des informations avec d'autres utilisateurs de ces applications. KML est un format de fichier de type XML. KMZ est un fichier KML compressĂ©, qui permet d'exporter tous les liens et toutes les images au sein d'un seul fichier.

  • mĂ©tadonnĂ©e : donnĂ©e qui renseigne sur la nature de certaines autres donnĂ©es et qui permet ainsi leur utilisation pertinente (par exemple le système de projection de la carte, la date et la source de l’image, l’origine et la base de recensement de donnĂ©es statistiques…).

  • mode vecteur : la forme des objets surfaciques est dĂ©crite par leurs limites. Ce mode de reprĂ©sentation cartographique est constituĂ© essentiellement de points, de lignes, de polygones. Le mode vecteur permet d’affecter des valeurs attributaires Ă  chaque objet gĂ©ographique et de conserver une grande prĂ©cision d’affichage, quel que soit le zoom. On peut dĂ©cider de vectoriser des donnĂ©es rasters si l’on souhaite conserver uniquement une limite ou un tracĂ© (par exemple des limites de communes Ă  partir d’un atlas).

  • mode raster ou mode image (pixel): il rĂ©sulte de l’agrĂ©gation de pixels contigus de mĂŞme valeur (ou couleur sur une image). On peut dĂ©cider de rastĂ©riser des donnĂ©es vecteurs si l’on veut s’abstraire des limites gĂ©ographiques et pouvoir mesurer des phĂ©nomènes continus (par exemple la diffusion d’un nuage toxique sur plusieurs rĂ©gions).

  • modèle numĂ©rique de terrain (M.N.T) : permet de reprĂ©senter le relief (x, y et z = latitude, longitude, altitude), en donnant Ă  chaque point d'un quadrillage l'altitude du point correspondant sur le terrain. L’usage d’un MNT permet de draper une image sur un relief (2D et demi) ou de crĂ©er des environnements virtuels en trois dimensions (vraie 3D).

  • modèle numĂ©rique dĂ©lĂ©vation (M.N.E) : Ă  la diffĂ©rence d'un M.N.T, un modèle numĂ©rique d'Ă©lĂ©vation prend en compte en plus du relief, la hauteur des bâtiments, des arbres... (ce que l'on appelle le sur-sol ou la canopĂ©e).

  • modĂ©lisation : terme polysĂ©mique partagĂ© par toutes les disciplines. En gĂ©ographie, le modèle est une reprĂ©sentation de la rĂ©alitĂ©, Ă©laborĂ©e en vue de la comprendre et de la faire comprendre. Dans un SIG, la modĂ©lisation intervient Ă  plusieurs niveaux : dans le modèle de structuration des donnĂ©es (modèle relationnel, orientĂ© objet, vectoriel/raster), dans le modèle de traitement de l’information (modèle de traitement statistique, modèle d’analyse spatiale), dans le modèle de fonctionnement d’un système spatial (modèle de diffusion, de sĂ©grĂ©gation…), dans le modèle de comprĂ©hension (divers modèles gĂ©ographiques), etc. Il est souvent nĂ©cessaire de recourir Ă  des outils de modĂ©lisation ou de simulation hors du SIG pour rendre plus efficace le travail de modĂ©lisation.

  • objet gĂ©ographique : phĂ©nomène modĂ©lisĂ© Ă  des fins de reprĂ©sentation cartographique. L’objet gĂ©ographique s’exprime par le point, la ligne et la surface ou par une combinaison de ceux-ci.

  • orthophotographie : image aĂ©rienne sur laquelle ont Ă©tĂ© corrigĂ©es les dĂ©formations dues au relief du terrain, Ă  l’inclinaison de l’axe de prise de vue et Ă  la distorsion de l’objectif. Une fois orthorectifiĂ©e, l’orthophoto est gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©e pour ĂŞtre insĂ©rĂ©e comme couche raster dans un SIG.

  • requĂŞtes : mode d'interrogation pour sĂ©lectionner des objets Ă  partir d'une base de donnĂ©es (requĂŞtes attributaires) ou Ă  partir de la carte (requĂŞtes spatiales). Les requĂŞtes attributaires obĂ©issent Ă  un langage structurĂ© d’interrogation de donnĂ©es, avec des opĂ©rateurs logiques (<, >, =) et mathĂ©matiques (+, –, x, :). Les requĂŞtes spatiales reposent sur la sĂ©lection d’objets gĂ©ographiques Ă  partir de leurs caractĂ©ristiques topologiques et sont utilisĂ©es pour l’analyse spatiale.

  • rĂ©solution : taille du plus petit objet gĂ©ographique reprĂ©sentĂ© sur une carte ou une image. La rĂ©solution d’une image donne la prĂ©cision de l’information gĂ©ographique qu’elle reprĂ©sente.

  • scan 50, scan 25 : carte topographique (du type IGN) au 1/50 0000 ou 1/25 000 numĂ©risĂ©e et gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©e, afin de servir de couche raster dans un SIG pour permettre le repĂ©rage gĂ©ographique.

  • sĂ©miologie graphique : la sĂ©miologie est de façon gĂ©nĂ©rale la science des signes. EmployĂ© en cartographie par J. Bertin, la sĂ©miologie graphique dĂ©signe les règles de bon usage des signes et symboles de la lĂ©gende. La rĂ©flexion sur la sĂ©miologie a tendance aujourd'hui Ă  centrer les Ă©tudes sur l'imagerie de la gĂ©ographie.

  • superposition (en anglais overlay) : elle permet de superposer diffĂ©rentes couches d’information et de mettre en relation des informations issues de sources variĂ©es et a priori incompatibles (recensement, tĂ©lĂ©dĂ©tection, relevĂ©s de terrain etc.) et de nature diffĂ©rente (rĂ©seau routier, parcellaire, bâti,….). La superposition est l’opĂ©ration de croisement « vertical » la plus courante.

  • symbolisation : choix des symboles cartographiques sur une carte (taille, couleurs et textures des figurĂ©s). Cette symbolisation peut s’effectuer en fonction des classes choisies lors d’une discrĂ©tisation.

  • système d’information gĂ©ographique (S.I.G, en anglais G.I.S) : un SIG permet la saisie, le stockage, le traitement, la visualisation et la diffusion de l'information gĂ©ographique. Par rapport aux autres outils gĂ©omatiques, le SIG se caractĂ©rise par son approche multi-couche et multisclaire permettant le croisement d’informations gĂ©ographiques. Un SIG ne se rĂ©duit pas Ă  un environnement informatique. Il combine des ressources de nature diffĂ©rente : une base de donnĂ©es (organisĂ©e en fonction d'objectifs bien prĂ©cis), des outils matĂ©riels et logiciels pour organiser ces donnĂ©es en système d’information, un ensemble de compĂ©tences, de procĂ©dures et de mĂ©thodes pour traiter ces informations. Au delĂ  de la simple gestion, le SIG permet de rĂ©pondre Ă  un problème posĂ© sur un territoire et de mettre en Ă©vidence le fonctionnement de systèmes spatiaux. Il permet le traitement d’informations très diverses (cartes, images, statistiques, textes), l’analyse spatiale, la modĂ©lisation et la simulation en testant des hypothèses.

  • système de projection : système permettant de reprĂ©senter sur une surface plane une partie de la surface de la Terre. Le choix d’une projection est essentiel pour des opĂ©rations de gĂ©orĂ©fĂ©rencement ou de gĂ©olocalisation.

  • système de rĂ©fĂ©rence spatial : système permettant la reprĂ©sentation de la Terre et de sa surface. Il comprend le rĂ©fĂ©rentiel gĂ©odĂ©sique qui situe et oriente la Terre dans l'espace, l'ellipsoĂŻde qui modĂ©lise la Terre sous la forme d'un volume de rĂ©volution (sphère aplatie) et le système de projection qui exprime mathĂ©matiquement la position sur une carte plane de tout point de la surface Ă©tudiĂ©e de la Terre.

  • technologies de l’information gĂ©ographique : ensemble de technologies utilisĂ©es pour la saisie, le stockage, le traitement, la visualisation et la diffusion de l'information gĂ©ographique. Souvent utilisĂ© de manière proche avec les termes gĂ©omatique ou Systèmes d’Information GĂ©ographique, le terme a l’avantage de mettre l’accent sur les enjeux et la place actuelle de l’information gĂ©ographique numĂ©rique, en les replaçant dans le cadre gĂ©nĂ©ral des technologies de l’information et de la communication au sein de la sociĂ©tĂ© de l’information.

  • tĂ©lĂ©dĂ©tection : ensemble des connaissances et techniques utilisĂ©es pour dĂ©terminer, au moyen de mesures effectuĂ©es Ă  distance, les caractĂ©ristiques physiques et biologiques des phĂ©nomènes. Les images satellitales et les images aĂ©riennes font partie de la tĂ©lĂ©dĂ©tection.

  • thème : ensemble d'entitĂ©s gĂ©ographiques apparentĂ©es (voies, parcelles, rivières, …) et les attributs (caractĂ©ristiques) de ces entitĂ©s. Dans un SIG, on reprĂ©sente en gĂ©nĂ©ral un thème par une couche d’information.

  • topologie : Ă©tudie la partie gĂ©omĂ©trique de l'information gĂ©ographique. Au sens mathĂ©matique, du terme, cela concerne les propriĂ©tĂ©s topologiques d'adjacence, de superposition, d'intersection, d'inclusion, de voisinage. Un certain nombre d’opĂ©rateurs gĂ©omĂ©triques ou topologiques permettent de travailler sur les objets spatiaux eux-mĂŞmes, qu’ils appartiennent ou non Ă  une mĂŞme couche.

  • traitement : ensemble des opĂ©rations qu’un ordinateur peut effectuer sur des donnĂ©es ou des images numĂ©riques. Le traitement de donnĂ©es correspond Ă  une Ă©tape importante dans la chaĂ®ne de traitement de l’information gĂ©ographique (acquisition, transformation, visualisation, diffusion). Le traitement vise Ă  transformer ou adapter l’information avant de la visualiser ou de la diffuser.

  • visualisation : terme polysĂ©mique qui dĂ©signe au dĂ©part le processus de perception par l’œil d’une carte ou d’une image affichĂ©e Ă  l’écran. Dans un SIG, la visualisation est souvent prĂ©sentĂ©e comme une Ă©tape spĂ©cifique dans la chaĂ®ne de traitement de l’information gĂ©ographique : après l’intĂ©gration, l’exploration et l’interrogation des donnĂ©es, la visualisation intervient en aval, quand on est Ă  la recherche d’un rendu graphique plus ou moins Ă©laborĂ© et dĂ©finitif. La visualisation peut intervenir en fait Ă  toutes les Ă©tapes du traitement de l’information et donner lieu au dĂ©veloppement d’une pensĂ©e visuelle (« visual thinking »). Aujourd’hui la recherche s’intĂ©resse de plus en plus aux processus cognitifs mis en jeu dans les dĂ©marches de gĂ©ovisualisation.

  • zone tampon (en anglais buffer) : c’est une zone mesurĂ©e Ă  partir d'un point, d'une ligne ou d'un polygone. La zone tampon s’obtient par sĂ©lection d’un voisinage, qui permet d’évaluer les caractĂ©ristiques de diffĂ©rents environnements d’un objet spatial donnĂ©. Elle correspond Ă  l’opĂ©ration de croisement « horizontal » la plus courante.

  • zoom : coefficient de rĂ©duction ou d’agrandissement, qui permet d'afficher une carte ou une image, de manière Ă  la visualiser ou Ă  la focaliser Ă  l'Ă©cran d’un ordinateur. Le coefficient de zoom sert Ă  la visualisation d’un image ou d’une carte numĂ©rique, il ne se confond pas avec le rapport d’échelle, mĂŞme s’il intervient pour le modifier.



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