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Le développement durable et les globes virtuels : l’exemple de Google Earth

por Jérôme Staub Última modificación 13/10/2010 13:53

Retour à la lettre d'information géomatique n°5

 

carte_CO2 

 

 

 

La néogéographie offre de nombreux outils de représentation cartographique du développement durable. La société Google s’est investie massivement dans cette thématique, au travers notamment de Google Earth et de Google Maps. Pourtant, si le développement durable devient un concept opératoire aux frontières incertaines, il est difficile de distinguer dans les politiques d'entreprises globalisantes comme Google, la part de responsabilité citoyenne, de prise de conscience et les motifs économiques inhérent à toute industrie, y compris informatique. Ces logiciels s’inscrivent donc dans une perspective plus vaste qui touchent tous les domaines gérés par l’entreprise Google. Cette question du positionnement de Google peut paraître d’autant plus légitime que l’éducation au développement durable occupe une place importante prenant appui de plus en plus sur ces outils cartographiques.

 

 

Le développement durable, un concept opératoire à la définition délicate et aux frontières incertaines

Encore aujourd'hui le développement durable reste une notion aux frontières incertaines, source de nombreux débats.

Rapide rappel historique

S1972

Son histoire reflète une construction délicate. C'est une idée assez ancienne.

Dès le Moyen-Age, l'ordonnance du roi Philippe VI en 1346 pour protéger les  forêts françaises peut être envisagée sous l'angle du développement durable.

Au XVIIIème siècle, le mouvement des Lumières met en garde contre l'utilisation abusive des ressources.

Au XIXème siècle, cette protection des ressources face aux nouvelles technologies industrielles d'extraction et de transformation prend un sens particulier : Ratzel parle d'une économie fondée sur le pillage de la nature.

Au XXème siècle, il faut surtout attendre la fin des Trente Glorieuses pour voir réapparaître cette notion, suite aux crises pétrolières, aux problèmes énergétiques qu'elles ont suscités, aux catastrophes technologiques (naufrages de tankers pétroliers, explosion de réacteurs nucléaires...)

En 1971, le manifeste "Halte à la croissance" prône  la croissance zéro. Il est considéré comme un texte important dans l'histoire du développement durable. 

La conférence des Nations Unies sur l'environnent de 1972 à Stockholm est l'un des actes fondateurs du développement durable ; l'homme y est reconnu "à la fois créature et créateur de son environnement". Cette conférence met aussi en avant la notion d’environnement :   "La protection et l'amélioration de l'environnement est une question d'importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique dans le monde entier" [...] "Dans les pays en voie de développement, la plupart des problèmes d'environnement sont causés par le sous-développement".

C'est également lors de cette conférence que le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement)  et le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement) sont conjointement créés.

La définition la plus connue du développement durable (appelé aussi  "développement soutenable")  est issue du rapport Brundtland de 1987, préparatoire au sommet de la Terre de Rio : " Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de «besoins», et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »

Le sommet de Rio en 1992 proclame  vingt sept  principes à suivre dans l’optique d’une généralisation du développement durable. Trois piliers sont définis (environnemental, social et économique) pour la première fois au niveau international, et l'agenda 21 pour les collectivités territoriales est élaboré.

Lors du sommet de Johannesburg, en 2002, les entreprises sont pour la première fois représentées, l'optique majeure étant la lutte contre la pauvreté.

Enfin, le dernier sommet, celui de Copenhague qui s'est déroulé du 7 au 18 décembre 2009, avait pour thème majeur le réchauffement climatique et la pauvreté. Le bilan est délicat; l'accord signé par tous les pays ne prévoit aucune contrainte dans les objectifs fixés.

L'histoire du concept reflète les difficultés de prise de décisions et de réalisations autour du développement durable.

Par ailleurs, cette thématique croise de très nombreux domaines scientifiques, dont l'analyse est plus ou moins opératoire en fonction de la situation observée. Du coup, "il n'y a pas un développement durable mais des développements durables adaptés à chaque situation" (Y. Veyret).

 

Quelle définition du développement durable ?

trois_piliers Le première reprend celle du rapport Brundtland de 1987. Elle s'articule autour de trois piliers qui interagissent entre eux: pilier social, environnemental et économique (voir schéma).

Les limites sont multiples. La durabilité d'une action est fonction de son orientation première : soit elle est centrée sur l”humanité et sa durabilité est faible, soit elle est centrée sur la préservation de la nature et sa durabilité est forte. L’équilibre global est difficile à trouver.

D’un point de vue économique, les attentes et les possibilités d'actions sont fonction du développement des pays et de leur potentiel financier.

Autre difficulté : comment mesurer le développement durable ? Quels indicateurs utiliser ? Le PIB, IDH ou l'empreinte écologique ont leurs limites. C’est donc un phénomène difficile à quantifier.

De nombreuses dérives sont possible, notamment dans le domaine industriel : le label "développement durable" peut servir d'outil publicitaire, d'actions marketing d'apparence pour asseoir l'image d'une entreprise qui, par ailleurs, dans son fonctionnement propre n'offre pas toutes les garanties de ce même label. Comme le note le penseur André Comte-Sponville,  le manque d'éthique dans les entreprises masque en réalité le manque d'action morale au nom de l'intérêt de l'entreprise et de ses actionnaires..

Face au développement durable, comment Google se positionne-t-il ? Quelle est la  place de ses outils cartographiques ?

Google a-t-il la  volonté de s'inscrire dans une démarche durable ? Ou au contraire, cette démarche n’est qu’une opération marketing afin de donner  l'image positive, “écologique” de l’entreprise globalisante ?

 

La société Google et  le développement durable

Le positionnement de la société s'articule autour de trois axes: au niveau industriel, elle investit de manière massive dans les énergies renouvelables ; sur Internet, elle a mis en place une politique d'accompagnement d'événements liés au développement durable ; au niveau des outils cartographiques, elle propose différents dossiers liés à cette notion, notamment dans Google Earth.

 

Une politique d’investissement dans les énergies renouvelables

GenergyCet engagement est avant tout le fruit d'un constat simple. Un ordinateur est source de pollution à différents niveaux : dans sa conception, mais aussi dans sa consommation de fonctionnement. D’après le rapport “Ordinateurs et environnement” publié en 2003 par Eric Williams et Ruediger Kuehr, deux universitaires travaillant pour les Nations unies, produire un ordinateur de bureau, c'est utiliser l'équivalent de près de deux tonnes de ressources naturelles. Le renouvellement en masse des ordinateurs et le traitement des déchets informatiques posent de sérieux problèmes écologiques à une société qui ne cesse de se développer et qui a besoin de serveurs de plus en plus puissants et nombreux. Malgré les efforts de nombreux fabricants de composants qui ont pris le virage de la “green attitude”, reste le souci de la consommation énergétique.

Selon une étude publiée en 2007 par l’universitaire de Standford,  Jonathan Koomey, la consommation électrique mondiale des serveurs informatiques représente 0,8 % de la consommation électrique totale (16 000 terawattheures par an), l'équivalent d'une quinzaine de centrales nucléaires. L’étude européenne également de 2007, “Efficient servers”, montre que les serveurs consomment en France environ 4 Terawattheures (Twh) par an, soit 1 % de la consommation totale d’électricité hexagonale. Ces deux études de 2007 sont aussi à réactualiser à la hausse avec le développement des systèmes d’hébergement et de logiciels en ligne (”cloud computing”), dont Google est un acteur majeur avec sa suite bureautique ou encore la cartographie en ligne comme Google Maps.

La production d’électricité aux États-Unis repose en grande partie sur des centrales thermiques au charbon . Du coup, l’empreinte charbon des grandes sociétés est très mauvaise, les émissions de CO2 très importantes. Selon le cabinet Gartner, 2% des émissions de Gaz à Effets de Serre (GES) sont le fait de l’industrie informatique.

La politique de Google en matière de communication sur la consommation énergétique fut assez opaque jusqu’en 2008-2009 (d’ailleurs, les données du premier rapport ne tiennent pas compte des serveurs de la société, celle-ci ayant refusé de communiquer dans ce sens).

Depuis, Google a décidé d’investir massivement dans le domaine du développement durable et de le faire savoir. Cette politique se déploie peu à peu :

- Le 12 juin 2007, Google participe et adhère au projet Climate Savers Computing Initiative (CSCI), à l’instar d’autres grandes entreprises de l’informatique comme IBM, Cisco, Microsoft... Associés à certaines Organisations Non Gouvernementales à vocation écologique comme le WWF, le CSCI propose des étapes dans le temps pour réduire la consommation électrique et donc le rejet de CO2, composant principal des GES.

- Elle met en place des programmes de soutien et financement (13 milliards de dollars), en particulier dans le domaine des énergies alternatives et du développement de technologies “durables” (60 projets en 2008).

google_investissement

- Fin 2009, elle crée une filiale Google Energy dont le but est  de produire de l’électricité à partir d’énergies renouvelables (notamment photovoltaïque). Fin février, elle obtient l’autorisation de “produire et vendre” de l'électricité auprès de la la Commission américaine de réglementation de l’énergie. Déjà ses 10 000 panneaux solaires installés au siège social produisent 1.6 megawatts.

- Le 4 avril 2010, Google annonce l'investissement de 38,8 millions de dollars dans deux parcs d'éoliennes qui génèrent 169,5 mégawatts d'énergie (article de Clean Energy Stocks)

Cependant, ces différentes actions interrogent sur les motivations de l’entreprise : la réduction de l’empreinte carbone de Google est une préoccupation louable, mais peut être à nuancer  par une logique marketing d’”entreprise verte”. Par ailleurs, ces initiatives restent locales pour le moment. Société mondiale, Google n’envisage pas et ne communique pas sur la réduction de son empreinte carbone dans les pays en voie de développement...

Certains sceptiques voient dans la création de Google Energy une démarche plus économique (en alimentant ces data centers grâce à une énergie à bas coût et en vendant cette même énergie à la concurrence, à un tarif bien inférieur) qu’écologique.

 

Une politique évènementielle sur Internet au travers de  deux exemples : le sommet de Copenhague et la journée de la Terre 2010

 

Le sommet de la Terre de Copenhague (7 au 18 décembre 2009)

cop15Le sommet de Copenhague a permis à Google de développer une vaste opération de sensibilisation à la protection de l'environnement en utilisant une des nouvelles fonctions de Google Earth : l’enregistrement de visites guidées ( les fameux “tours”) associés à son service de vidéo en ligne : YouTube.

Dans ces pages référencées sur le site de Google Earth, on trouve des reportages s’appuyant sur des personnalités politiques (Al Gore ou Arnold Schwarzeneger), sur des scientifiques  comme Stephen Scheinder (et non pas Steve comme présenté sur le site de Google), climatologue professeur à Stanford (lauréat en 1992 du prix McArthur pour l’ensemble de ses travaux), ou sur des ONG de protection de l’environnement (WWF, Greenpeace...), soutenant le projet.

Ces vidéos présentent plusieurs visages du développement durable, alors que  le réchauffement climatique tient une place centrale : si certaines présentations s’attachent à dénoncer les actions humaines sur la nature (faune ou flore), d’autres mettent l’accent sur  des actions concrètes (comme la visite guidée de l’exploitation des vents de Coal River dans les Appalaches) ou réfléchissent aux problèmes de développement et ses impacts sur le climat  (Climats et santé en Afrique).

L’ensemble de ces visites sont téléchargeables et utilisables dans Google Earth.

emission_GESEn bas de page, un lien renvoie à la carte (sous Google Maps) des gaz à effet de serre de la CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unis sur les Changements Climatiques, adoptée au sommet de  Rio de Janeiro en 1992)

Par ces différentes démonstrations d’implications autour d’un évènement mondial comme un sommet de la Terre, Google souhaite asseoir sa crédibilité en matière de développement durable, se construire une image d’entreprise verte, ses systèmes  cartographiques devenant des outils de référence en la matière.

 

 

 La journée de la Terre (22 avril 2010)

journee_terreCet évènement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. le Jour de la Terre est aujourd'hui reconnu comme l’une des manifestations environnementales les plus importantes et les populaires de part le monde. A cette occasion, Google communique sur l'ancienneté de son engagement (depuis 2001), grâce à la modification de son logo journalier.

 

green_buildingPour l’année 2010, il propose, dans sa galerie de fichiers, une visite guidée des  modèles 3D de locaux d’entreprises les plus respectueux de l’environnement. Cette visite se fait dans Google Earth et concerne uniquement les États-Unis.

Là encore, la célébration de cet événement, avec force images et cartes sur Internet, renforce l’image d’une société soucieuse d’environnement et de développement durable, soucieuse en même temps de mettre à disposition ses outils cartographiques pour les démonstrations scientifiques.

 

 

Les globes virtuels, vitrine du développement durable ? L’exemple des dossiers de Google Earth

 cousteauLe logiciel Google Earth offre de nombreuses entrées pour le développement durable : le souci de protection de la planète, de la faune et de la flore terrestre ou marine ; la présentation de certaines actions en faveur d’une meilleure gestion des ressources. L’introduction des fonds marins dans la version 5 du logiciel a renforcé cette dimension. D’ailleurs, l’annonce faite par Google de cette nouveauté est caractéristique de sa politique autour de la protection de l’environnement. Selon Google, près de 80 organisations publiques ou privées ont participé à l’élaboration du dossier “Océans”.  Différentes conférences de presse ont eu lieu pour présenter ces nouveautés : à Paris avec  Francine Cousteau, aux États-Unis avec Al Gore et l’océanographe Sylvia Earle. On retrouve d’ailleurs 115 vidéos géolocalisées de la fondation Cousteau dans le dossier “océans”

C’est le dossier “sensibilisation mondiale” qui offre des couches supplémentaires à afficher dans Google Earth. On y trouve deux grands types de documents : des exemples et des parcours développés par des ONG spécialisées (Greenpeace, WWF, GoodPlanet avec les photographies du médiatique Yann Arthus Bertrand) ou par de grands organismes internationaux, mis en place lors des différents sommets de la Terre. On y trouve également l’atlas du l’UNEP (Programme des Nations Unis pour l’Environnement) ou le suivi des objectifs du millénaire  du PNUD (Plan des Nations Unis pour le Développement).

 

Utiliser Google Earth pour étudier le développement durable en Géographie


Place du développement durable dans les programmes de collège et de lycée.

Au collège, tous les niveaux de classe abordent le thème de développement durable : en sixième, il est introduit au travers de la notion "d’habiter” en particulier l’espace proche et les espaces à fortes contraintes. En cinquième, il traverse tout le programme. En quatrième, l’idée centrale de mondialisation peut être envisagée sous l’angle du développement durable. Enfin, la classe de troisième permet une approche plus locale avec la France et l’Europe, notamment grâce à l’étude des aménagements des espaces régionaux et du territoire.

Au lycée, le nouveau programme de seconde envisage le thème du développement durable comme un élément récurrent de l’analyse géographique. De ce point de vue, c’est un prolongement et un approfondissement des programmes du collège, en particulier celui de la classe de cinquième.

 

Que propose Google Earth pour étudier le développement durable ?

sensibilisation_mondialeEn premier lieu, les dossiers de “sensibilisation mondiale” offrent de nombreuses possibilités :

- Le “ Appalachian Mountaintop Removal layer “ permet une étude locale de l’exploitation minière et ses conséquences écologiques sur la chaîne de montagne des Appalaches.

- La “certification du commerce équitable” est un dossier particulier qui ouvre sur la mondialisation, mais aussi sur l’impact économique du développement durable. Il contribue à mettre en évidence l’importance d’une économie équitable entre les pays développés et ceux en voie de développement.

- Le dossier “Greenpeace” dénonce les entreprises humaines, dévastant le potentiel naturelle de certaines régions, comme la forêt amazonienne. Il est orienté sur  la sensibilisation aux problèmes du changement climatique.

- La Terre vue du ciel est une mise en forme géolocalisée  des photographies de Yann Arthus Bertrand avec un avertissement ciblé  du réchauffement planétaire. Il est affilié à l’ONG GoodPlanet.

- “Le suivi des Objectifs du Millénaire” par le PNUD met en avant les évolutions locales en matière de développement en particulier les pays du Sud.

- “L’Atlas du PNUE” est certainement un des dossiers qui utilise au mieux les possibilités de Google Earth: il propose une étude diachronique de certains espaces grâce à des images satellites prises à différentes périodes. Un texte permet de comprendre les raisons de cette évolution.

-Les problèmes de ressources en eau pour les populations sont présentés dans “Unicef : Eau et Assainissement” et “Water Aid” qui offre deux aspects du développement durable : le constat des difficultés d’approvisionnement en eau et les solutions possibles pour réduire ces déficits, en introduisant le rôle des ONG.

Des cas d’exploitation excessives des ressources naturelles sont aussi directement accessibles, en activant le calque “relief”. Ainsi, au Pérou, à Cerro de Pesco, l’extraction minière à ciel ouvert a de graves conséquences sur l’espace urbain et sur la qualité de vie (voire la survie) des habitants, qui travaillent pour la plupart à la mine.

La richesse de l’imagerie satellitale permet de montrer l’évolution, l’histoire d’un espace, d’un paysage, en s’appuyant sur l’option  ligne de temps. Par exemple, la destruction progressive de la Mer d’Aral peut s’observer par ce biais. Sur cette vidéo, on découvre ce évolutions.

carte_CO2

 

 

Enfin de nombreux sites traitant de développement durable utilise la cartographie de Google Earth et Maps, notamment dans l’optique de comparaisons ou de constats. Ainsi  a été élaboré la carte carbone de l’Amérique du Nord  par Tyler A. Erickson du  Michigan Tech Research Institute (MTRI) en collaboration avec la NASA.

 

 

 

Conclusion

Au travers de ces quelques exemples, on peut observer les différentes strates de la stratégie de Google : une dimension économique forte où la perspective du profit notamment dans les énergies renouvelables ne peut pas être écartée ; une dimension représentative où l’image de la société” verte” , grâce à ses outils cartographiques, prime depuis 2007 ; une dimension de respectabilité scientifique avec les différentes actions menées autour d’événements mondiaux .

Les outils cartographiques de la société de Mountain View s'inscrivent dans cette triple démarche en intégrant des innovations techniques, en s’associant aux organismes, aux événements les plus représentatifs en matière de développement durable. Ils apparaissent donc comme des systèmes de référence en la matière.

Comme sources documentaires et outils d’apprentissage, Google Earth et Google Maps offrent un panel important de situations globales ou locales où se mêlent différentes problématiques : conservation du patrimoine écologique, constat du réchauffement climatique, actions locales en faveur du développement durable, rôle déterminant des ONG, impact du niveau de développement des états, difficulté à trouver des mesures pertinentes ( IDH, empreinte carbone...).

 

Bibliographie sommaire sur le développement durable

Granier G. et Veyret Y.,  Le Développement durable. Quels enjeux géographiques ? Documentation Photographique, dossier n°8053,  La Documentation française, 2006.

Veyret Y.(dir.), Le développement durable, approches plurielles, Hatier, 2005.

Brunel S., A qui profite le développement durable ?, Larousse, coll. « à vrai dire », 2008.

Brunel S., Le développement durable, PUF, Que sais-je ?, PUF 3° édition, juin 2009.

Mancebo F., Le développement durable, Les approches géographiques du développement durable, Armand Colin, 2006

 

Sitographie


Sur le développement durable

 

Sur la consommation énergétique en informatique

 

Sur les investissements de Google

 

Les annonces d'investissement sur différents blogs ou sites

 

Les annonces et les explications par Google

 

Polémique sur l’impact environnemental d’une recherche sur Google
  • Le point final sur la polémique avec cet article de référence de Mary V. Connoly

 

Google Earth et éducation au développement durable (trois exemples)

 

 

 Auteur : Jérôme Staub, webmestre du site de veille géomatique (INRP)


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